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  • 21/02/2017 à 11:33

18% des naissances prématurées causées par la pollution atmosphérique

18% des naissances prématurées causées par la pollution atmosphérique
Une large étude internationale qui s'est appuyée sur les données médicales de 183 pays différents, collectées en 2010, a démontré que 18% des naissances de bébés prématurés dans le monde (nés avant la 37ème semaine) sont directement liées à la mauvaise qualité de l'air.
Les particules fines de l'air sont pointées du doigt par les auteurs de l'étude comme étant l'une des causes directes de ces naissances prématurées, en plus des facteurs de risque tels que l'âge, la santé de la mère et les conditions socio-économiques.
L'étude publiée le 10 février dans Environmental International Journal affirme que 2,7 millions de bébés sont nés prématurément en 2010 du fait d'une exposition aux particules fines. La pollution atmosphérique affecte donc sérieusement le bébé dans l'utérus de sa mère.
Cette incidence est la plus forte dans les Pays d'Asie du Sud-Est en d'Asie orientale, qui représentent 75 % de ces naissances prématurées, selon les propos de l'étude traduits par le site Doctissimo.
L'Afrique subsaharienne occidentale, l'Afrique du Nord et la région du Moyen-Orient affichent également des taux importants, liés à des expositions à travers la poussière de désert. 
Dans certains pays ou villes, d'autres facteurs peuvent augmenter considérablement le risque. C'est le cas de la pollution intérieure dans les habitations avec la production de fumées de cuisson qui utilisent de la biomasse, mais aussi le diesel des véhicules ou encore les résidus agricoles brûlés dans les champs.
À moins de 37 semaines de gestation, les bébés prématurés présentent un risque accru de mortalité ou d'handicaps physiques et neurologiques à long terme.
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