Ali Seriati, Rafik Belhaj Kacem et Jalel Boudriga vont être rejugés

 L'ancien directeur de la sécurité présidentielle de Ben Ali, Ali Seriati, l'ex-ministre de l'Intérieur Rafik Belhaj Kacem et l'ex-chef des brigades spéciales, Jalel Boudriga, vont être rejugés.

Condamnés l'an dernier à des verdicts, jugés «  cléments », pour la répression meurtrière de manifestations en janvier 2011, les trois responsables ont tous été libérés après avoir purgé une peine de prison de trois ans.

La Cour de Cassation a décidé mercredi d'annuler les jugements prononcés en avril 2014 par le tribunal militaire de Tunis et de renvoyer ces responsables devant une cour d'appel militaire, ont affirmé jeudi à l'AFP Leila Haddad, avocate de familles de victimes, et Mounir Ben Salha, avocat de la défense.
La décision de les rejuger "est une victoire dans le dossier des martyrs et des blessés de la révolution, parce que les verdicts du tribunal militaire étaient injustes", a réagi Me Haddad.
"Nous allons faire avec", s'est contenté de dire Me Ben Salha. Ce dernier 

L'an dernier, la justice militaire avait rendu son verdict dans plusieurs affaires jugées en appel, dont celles de manifestants tués dans le Grand Tunis et à Sfax.