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  • 21/01/2014 à 11:14

Chronique : Auriez-vous de la monnaie SVP ?

Chronique : Auriez-vous de la monnaie SVP ?

Chronique par K.T

Une nouvelle année débute avec son lot de tumultes de la loi des finances aux nouvelles taxes à instaurer et à faire payer au contribuable en passant par les nouvelles pièces de monnaies mise en circulation au mois de décembre dernier.

Dans cet article j’aimerais revenir au denarius aureus qui a été le successeur du franc tunisien depuis le premier novembre 1958. En effet le dinar Tunisien ne cesse de mener à des controverses dont notamment un débat sur sa convertibilité qui a été lancé depuis des décennies mais classé sans suite. Aujourd’hui le problème est double à mon sens, d’un côté le problème de la cotation par rapport à l’euro et de l’autre sa valeur nationale endommagée par une inflation plus que galopante.Comme à l’accoutumée je vais poser des questions et vous laisser le libre arbitre pour trouver les bonnes réponses si toutes fois il y en a.Lors de sa création, un dinar était l'équivalent de 2,11 grammes d'or fin, et il n'a cessé de baisser depuis le début des années 1980. De 1983 à 1991, la dépréciation est aux alentours de 5 % par an, tandis qu’un pic de 8,6 % a été enregistré en 2003 ce qui dénote du caractère structurel de cette dépréciation quitte à lui conférer le statut de monnaie faible. Ce qui m’amène à ma question : Comment faire pour limiter cette décadence ?Deuxième point qui est plus d’actualité et là je parle de la mise en circulation de nouvelles pièces de monnaie de deux dinars et de deux cent millimes.Pour bien comprendre commençons par le commencement à savoir la masse monétaire qui signifie la quantité de la monnaie qui circule dans un pays ou une zone (il y a plusieurs autres définitions mais c’est la plus simpliste) qui est composé entre autre de la monnaie fiduciaire qui est pour faire très simple les pièces et les billets de banque. Si on augmente la masse monétaire on tend vers la hausse de l’inflation d’où la paupérisation de la monnaie et sa dévaluation aussi bien sur le plan national qu’international. Ce qui nous ramène à notre point de départ l’émission de nouvelles pièces de monnaie et auparavant de nouveaux billets. Dans leurs politiques de communication comme à leurs habitudes les intendants du système financier et monétaire tunisien n’ont pas précisé (Concernant les pièces) si elles seront en sus de ce qui existe déjà ou en remplacement tel que c’est le cas pour les billets ? (quoi que concernant les billets de 10 dinars ce n’est pas vraiment clair)S’agit-il d’une priorité absolue d’estamper ces nouvelles pièces ? Combien ça a couté au contribuable cet estampage ? (Il est à noter que les fabricants de pièces et de billets tel que Giesecke & Devrient ne courent pas les rues) Je termine par le fait que d’ors et déjà les commerçants (spécialement les boulangers avec tout le respect que je leurs doit) n’ont pas la monnaie pour dix ou vingt millimes, que se passera-t-il  avec ces nouvelles pièces ?

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