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- 26/03/2021 à 10:15
Covid-19 L’Allemagne va classer la France en « zone à haut risque » et mettre en place des restrictions aux frontières

L’Allemagne va classer la France en « zone à haut risque » face à la pandémie de Covid-19, ce qui devrait entraîner des restrictions à l’entrée sur son territoire, a rapporté, jeudi 25 mars au soir, Angela Merkel.
« Lorsqu’on observe les taux d’incidence, c’est tout simplement de fait une nécessité (…), un processus pratiquement automatique », a déclaré la chancelière allemande, lors d’une conférence de presse à Berlin dans le cadre d’un sommet de l’Union européenne (UE) en visioconférence consacré à la lutte contre le Covid-19.
« Il ne s’agit pas ici d’une décision politique, mais on constate l’évolution du taux d’incidence, et lorsque ce taux – comme c’est ici le cas – dépasse pendant longtemps le seuil des 200, alors cela entraîne un classement en zone à haut risque. »
Jusqu’ici, seul le département de la Moselle, frontalier de l’Allemagne, est classé par l’Allemagne en « zone à haut risque ».
La France était déjà en « zone à risque », mais ce niveau supérieur – qui a été créé par l’institut de santé Robert-Koch il y a quelques semaines avec l’émergence des variants – implique d’importantes restrictions de circulation, allant de l’obligation de présenter un résultat de test négatif (de moins de quarante-huit heures) à l’entrée sur le territoire allemand à la mise en quarantaine en Allemagne pendant dix jours, voire à l’imposition de contrôles stricts aux frontières.
De tels contrôles ont été mis en place par l’Allemagne tout dernièrement avec la Pologne et, avant cela, avec la République tchèque et le Tyrol autrichien.
Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, a annoncé, vendredi matin, sur Franceinfo que le dispositif prévoyait « des contrôles aléatoires sanitaires plus renforcés que ce qui existait jusqu’à présent, avec tests obligatoires et quarantaine conseillée ». Pour les travailleurs frontaliers, des discussions sont en cours avec les régions concernées pour « essayer d’adapter le mieux possible [ces mesures] et faire en sorte que ces salariés soient le moins pénalisés possible ». « Mais il y aura obligation de tests sanitaires », a-t-il tout de même noté.
« Il ne s’agit pas ici d’une décision politique, mais on constate l’évolution du taux d’incidence, et lorsque ce taux – comme c’est ici le cas – dépasse pendant longtemps le seuil des 200, alors cela entraîne un classement en zone à haut risque. »
Jusqu’ici, seul le département de la Moselle, frontalier de l’Allemagne, est classé par l’Allemagne en « zone à haut risque ».
La France était déjà en « zone à risque », mais ce niveau supérieur – qui a été créé par l’institut de santé Robert-Koch il y a quelques semaines avec l’émergence des variants – implique d’importantes restrictions de circulation, allant de l’obligation de présenter un résultat de test négatif (de moins de quarante-huit heures) à l’entrée sur le territoire allemand à la mise en quarantaine en Allemagne pendant dix jours, voire à l’imposition de contrôles stricts aux frontières.
De tels contrôles ont été mis en place par l’Allemagne tout dernièrement avec la Pologne et, avant cela, avec la République tchèque et le Tyrol autrichien.
Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, a annoncé, vendredi matin, sur Franceinfo que le dispositif prévoyait « des contrôles aléatoires sanitaires plus renforcés que ce qui existait jusqu’à présent, avec tests obligatoires et quarantaine conseillée ». Pour les travailleurs frontaliers, des discussions sont en cours avec les régions concernées pour « essayer d’adapter le mieux possible [ces mesures] et faire en sorte que ces salariés soient le moins pénalisés possible ». « Mais il y aura obligation de tests sanitaires », a-t-il tout de même noté.
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