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- 05/03/2021 à 09:59
Découverte d’une planète clé dans la quête de vie au-delà du système solaire
Une étude, parue dans la prestigieuse revue Science jeudi 4 mars, révèle la découverte d’une nouvelle exoplanète : Gliese 486 b. Elle pourrait permettre de trouver des traces de vie au-delà du système solaire.
Une étude, parue dans la prestigieuse revue Science jeudi 4 mars, révèle la découverte d’une nouvelle exoplanète, qui semble être une candidate idéale pour y chercher une atmosphère, et in fine, des traces de vie.
« Le but final, c’est trouver des […] signes de vie sur des planètes habitables similaires à la Terre », explique José A. Caballero, astronome au Centro de Astrobiologia en Espagne.
Il est l’un des co-auteurs de l’étude, à laquelle ont contribué des chercheurs de cinq continents.
Environ 4 000 exoplanètes ont été découvertes ces 25 dernières années, et quelques-unes ont déjà révélé avoir une atmosphère.
Mais celles-ci étaient « de grandes planètes gazeuses ou glacées », explique-t-il.
Ces recherches « n’ont pas encore été menées sur les planètes de la taille de la Terre. » Avec leur découverte, les chercheurs ont aujourd’hui ouvert la possibilité d’étudier une exoplanète « de nature rocheuse comme la Terre », qui pourrait avoir une atmosphère « qui ressemble à la nôtre ». « Nous pensons qu’elle en a probablement une », dit-il.
Le nom de cette exoplanète ? Gliese 486 b. Elle est environ 30 % plus grosse que la Terre, mais est 2,8 fois plus lourde, et se trouve dans ce qui est appelé la zone habitable autour d’une étoile.
Elle se situe à « seulement » 26 années-lumière, ce qui en fait la troisième plus proche exoplanète connue en transit.
Comme Gliese 486 b est très proche de son étoile, elle ne met qu’un peu moins de 1,5 jour à accomplir son orbite autour d’elle.
De plus, l’étoile (nommée Gliese 486) est très brillante. Ces deux facteurs ont rendu possible l’acquisition de beaucoup de données, et donc de l’étudier avec tant de précision. Mais la proximité de cette exoplanète avec son étoile la rend aussi, de ce fait, très chaude (au moins 430°C).
Elle est « parsemée de volcans et de rivières de lave », décrit Trifon Trifonov, chercheur au Max Planck Institute for Astronomy, et auteur principal de l’étude. Ainsi, « elle n’est pas habitable ».
Toutefois, si cette planète « a une atmosphère, alors, toutes les planètes plus éloignées (de l’étoile) avec des caractéristiques similaires auront une atmosphère », et plus de chances d’être habitables, explique José A. Caballero. Inversement, si elle n’en a pas, les autres planètes en orbite n’en auront pas non plus.
Trifon Trifonov attend avec impatience le déploiement du très attendu télescope spatial James Webb, qui doit être lancé cette année.
Grâce à lui, il serait possible, dans au mieux environ 3 ans, de dire si oui ou non cette exoplanète a une atmosphère, et de donner sa composition.
Puis, peut-être, « dans une ou deux décennies », de détecter des traces de vie sur l’une de ses jumelles, rêve José A. Caballero.
Source : sudouest.fr
« Le but final, c’est trouver des […] signes de vie sur des planètes habitables similaires à la Terre », explique José A. Caballero, astronome au Centro de Astrobiologia en Espagne.
Il est l’un des co-auteurs de l’étude, à laquelle ont contribué des chercheurs de cinq continents.
Environ 4 000 exoplanètes ont été découvertes ces 25 dernières années, et quelques-unes ont déjà révélé avoir une atmosphère.
Mais celles-ci étaient « de grandes planètes gazeuses ou glacées », explique-t-il.
Ces recherches « n’ont pas encore été menées sur les planètes de la taille de la Terre. » Avec leur découverte, les chercheurs ont aujourd’hui ouvert la possibilité d’étudier une exoplanète « de nature rocheuse comme la Terre », qui pourrait avoir une atmosphère « qui ressemble à la nôtre ». « Nous pensons qu’elle en a probablement une », dit-il.
Le nom de cette exoplanète ? Gliese 486 b. Elle est environ 30 % plus grosse que la Terre, mais est 2,8 fois plus lourde, et se trouve dans ce qui est appelé la zone habitable autour d’une étoile.
Elle se situe à « seulement » 26 années-lumière, ce qui en fait la troisième plus proche exoplanète connue en transit.
Comme Gliese 486 b est très proche de son étoile, elle ne met qu’un peu moins de 1,5 jour à accomplir son orbite autour d’elle.
De plus, l’étoile (nommée Gliese 486) est très brillante. Ces deux facteurs ont rendu possible l’acquisition de beaucoup de données, et donc de l’étudier avec tant de précision. Mais la proximité de cette exoplanète avec son étoile la rend aussi, de ce fait, très chaude (au moins 430°C).
Elle est « parsemée de volcans et de rivières de lave », décrit Trifon Trifonov, chercheur au Max Planck Institute for Astronomy, et auteur principal de l’étude. Ainsi, « elle n’est pas habitable ».
Toutefois, si cette planète « a une atmosphère, alors, toutes les planètes plus éloignées (de l’étoile) avec des caractéristiques similaires auront une atmosphère », et plus de chances d’être habitables, explique José A. Caballero. Inversement, si elle n’en a pas, les autres planètes en orbite n’en auront pas non plus.
Trifon Trifonov attend avec impatience le déploiement du très attendu télescope spatial James Webb, qui doit être lancé cette année.
Grâce à lui, il serait possible, dans au mieux environ 3 ans, de dire si oui ou non cette exoplanète a une atmosphère, et de donner sa composition.
Puis, peut-être, « dans une ou deux décennies », de détecter des traces de vie sur l’une de ses jumelles, rêve José A. Caballero.
Source : sudouest.fr
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