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  • 09/01/2023 à 09:11

Emeutes à Brasilia : la police reprend le contrôle des lieux de pouvoirs envahis

Emeutes à Brasilia : la police reprend le contrôle des lieux de pouvoirs envahis
Dimanche, des milliers de partisans de l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro, qui contestent la réélection de Luiz Inacio Lula da Silva , ont envahi les principaux lieux de pouvoir de la République brésilienne à Brasilia: le palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême.
En début de soirée, la situation semblait maîtrisée, même si un grand nombre de ces manifestants demeuraient dans les alentours des lieux de pouvoir de la capitale brésilienne. Des canons à eau maintenaient les manifestants à distance.
Un juge de la Cour suprême brésilienne a décidé dimanche soir de suspendre de ses fonctions pour une durée de 90 jours le gouverneur de Brasilia, Ibaneis Rocha, à la suite de ce qu'il a décrit comme des failles sécuritaires ayant permis l'invasion de ces bâtiments officiels.
Peu avant sa suspension, Ibaneis Rocha, allié de longue date de Jair Bolsonaro, avait indiqué sur Twitter que plus de 400 personnes avaient été arrêtées et que d'autres étaient en cours d'identification par les autorités.

De son côté, l'ex-président brésilien, a condamné sans fermeté les manifestations sur Twitter. Selon lui, « les déprédations et invasions de bâtiments publics […] sont contraires à la règle » régissant les « manifestations pacifiques ». Dans un autre tweet, Jair Bolsonaro, qui se trouve aux Etats-Unis, a « rejeté les accusations, sans preuve » de son successeur Lula, qui a déclaré que le « discours » de son prédécesseur d'extrême droite avait « encouragé » les manifestants.

Le président Lula, en fonction depuis seulement une semaine, a effectivement condamné l'invasion de ces lieux de pouvoir par des « vandales, fascistes fanatiques ». Il a placé les forces de l'ordre locales sous le commandement des forces fédérales pour reprendre en main la sécurité à Brasilia où les policiers ont été totalement débordés par les assauts des bolsonaristes. « Nous allons tous les retrouver et ils seront tous punis », a-t-il dit depuis Araraquara, dans l'Etat de Sao Paulo, où il s'était rendu après des inondations, déplorant des incidents « sans précédent dans l'histoire du Brésil ». A son retour, il est allé constater le saccage du palais présidentiel puis de la Cour suprême.
Agences
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