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  • 20/11/2017 à 21:21

Enterrement d’Azzedine Alaïa : Un dernier Adieu dans la discrétion, à l’image du grand couturier

Enterrement d’Azzedine Alaïa : Un dernier Adieu dans la discrétion, à l’image du grand couturier
Azzedine Alaïa, grand couturier franco-tunisien, décédé dans la nuit du vendredi à samedi dans la Capitale française où il vivait, a été inhumé lundi dans le cimetière à Sidi Bou Said, en banlieue nord de Tunis.
Tout le gotha de la mode était présent pour lui faire ses adieux, dont des célébrités proches du couturier, à l’instar des tops modèles, la britannique Naomi Campbell et la Tunisienne Afef Jenifen et les stylistes tunisiens Achraf Bacouche et Salah Barka.
Politiciens et médias tunisiens et étrangers accrédités à Tunis, ont assisté aux funérailles organisées à l’honneur de ce créateur de talent installé en France depuis déjà plus de six décennies.

Conformément à ses vœux, le couturier a été enterré auprès de ses siens et dans son pays natal qu’il a quitté il y a longtemps mais avec qui il a toujours gardé des liens très étroits.
Dans la discrétion de ce coin niché sur les hauteurs du célèbre village de Sidi Bou Siad, l’émotion était palpable chez les personnes présentes notamment son cousin maternel, aussi discret que le couturier, déclarant après l’enterrement, avoir longtemps vécu avec le défunt, alors qu’il était étudiant à Paris.
Ils sont venus lui faire adieu, digne de ce créateur parti à l’âge de 77 ans, après dix jours d’hospitalisation, des suites d’une chute.

A l’image de l’homme et du créateur qui n’aimait pas trop faire parler de lui, ses funérailles, bien que largement médiatisées, sont à l’image de Azzedine Alaia, simples et qui se sont déroulées dans la discrétion la plus totale. "Discret certes", s’accordent à dire tous ceux qui le connaissaient de près.

Mohamed Zine El Abidine, ministre des Affaires culturelles, et Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur de France à Tunis, ont étaient en première ligne des officiels présents à l’enterrement après avoir étaient, dimanche soir, à l’accueil de la dépouille du couturier, rapatriée, tard dans la soirée à l’Aéroport de Tunis-Carthage.
Couturier adulé dont les créations sont largement appréciées par les grandes stars internationales, mais certains évoquent un Ezzedine Alaia qui n’avait pas eu la reconnaissance dont il méritait dans son pays natal, la Tunisie. "Il n’avait pas besoin de reconnaissance, il est déjà très connu, c’était un artiste qui appartenait aux plus grandes sphères", a déclaré le ministre des Affaires culturelles.
Alaia est avant tout "un tunisien, dans son appartenance et sa culture et une icône universellement connue, ce qui est un honneur pour la Tunisie... ses œuvres sont d’une telle singularité", dit-il, ce qui lui attribut "le mérite d’un homme qui avait l’habilité de faire la fusion entre le local et l’universel".

A priori, le ministère prévoit de commémorer le quarantième jour du décès de Alaia, dans un hommage posthume qui lui sera rendu avec l’implication de plusieurs autres parties concernées. Selon le ministre, l’idée sera aussi d’organiser une exposition de ses créations en plus de réaliser un court-métrage qui reprendra son parcours et les étages décisives qui ont fait sa renommée. Cependant, "on ne pourra rien faire sans le consentement de sa famille", insiste le ministre, et ce partant de "la valeur symbolique et matérielle de ses œuvres".
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TAP
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