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  • 06/09/2022 à 16:41

FIV : les enfants nés d’embryons congelés seraient plus exposés au cancer, selon une étude

FIV : les enfants nés d’embryons congelés seraient plus exposés au cancer, selon une étude
Une étude réalisée dans les pays nordiques émet l’hypothèse d’un risque de cancers plus élevé chez les enfants nés d'embryons congelés. Des recherches supplémentaires sont toutefois nécessaires pour confirmer l'impact et le rôle de la technique de conservation dans cette découverte.
L’étude menée par l’Université de Göteborg, en Suède et publiée le 1er septembre dans la revue Plos Medecine, suggère que les enfants nés d’une procédure de fertilité impliquant des embryons congelés, présenteraient un risque plus élevé de cancer que les enfants nés d'autres moyens.
L’étude portant sur les données de 8 millions d’enfants tous issus de pays nordiques est toutefois à prendre avec des pincettes concernant les causes d’un tel constat.
Pour en venir à cette conclusion, l’équipe de chercheurs suédois a analysé les données médicales de près de 8 millions d’enfants vivant dans les pays nordiques.
Dans leur panel, 7,7 millions étaient nés d’une procréation “naturelle”, 171 000 étaient nés de procréation médicalement assistée dont près de 23000 d’après un transfert d’embryons congelés dégelés (les autres ayant eu recours à l’implantation directe de l’embryon dans l’utérus, sans passer par l’étape congélation.)
L'analyse statistique des données a montré que les enfants nés après un transfert d'embryons congelés décongelés étaient plus à risque de cancer que les enfants nés après un transfert d'embryons frais et ceux sans aucune assistance médicale.
Les types de cancer les plus courants observés dans cette étude étaient la leucémie et les tumeurs du système nerveux central.
Dans leur étude, les chercheurs soulignent toutefois que leurs résultats doivent être interprétés avec prudence, car malgré une étude de très grande envergure, le nombre d'enfants nés après un transfert d'embryons congelés décongelés qui ont ensuite développé un cancer restait très faible (seuls 48 cas recensés).
Par conséquent, l’étude n’annonce pas un risque individuel plus élevé, ce qui devrait rassurer les parents.
Toutefois, la découverte reste importante à l’heure où le nombre de FIV via l'implantation embryon congelé et décongelé augmente considérablement.
De futures recherches seront également nécessaires pour confirmer un lien possible entre la procédure de conservation et le risque accentué de cancer.
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