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  • 10/08/2021 à 12:18

Guinée : Un premier cas du virus de Marburg a été détecté

Guinée : Un premier cas du virus de Marburg a été détecté
Une menace « élevée » au niveau national et régional mais « faible » au niveau international : telle est l’évaluation donnée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au premier cas de la maladie à virus de Marburg enregistré en Guinée.
Cette maladie hautement virulente et provoquant une fièvre hémorragique, des céphalées intenses et un éventuel malaise, appartient à la même famille que le virus responsable d’Ebola. Le cas a été détecté dans la préfecture de Guéckédou, au sud de la Guinée, dans un village situé dans une région forestière proche des frontières de Sierra Leone et du Liberia. Il s’agit d’un homme décédé le 2 août et dont les symptômes remontent au 25 juillet selon l’OMS.
« La maladie à virus de Marburg […] a été détectée moins de deux mois après que la Guinée a déclaré la fin de l’épidémie d’Ebola qui avait éclaté au début de l’année », a souligné le bureau africain de l’OMS.

« L’investigation enclenchée depuis le 4 août autour du cas n’a pas révélé de cas suspect de fièvre de Marburg. Cependant, 155 cas contacts ont été listés et suivis quotidiennement », a de son côté indiqué le gouvernement guinéen.
Trois membres de la famille du patient décédé et un travailleur de la santé ont été identifiés comme des contacts étroits à haut risque et leur santé est surveillée, tandis que des enquêtes sont en cours pour identifier la source de l’infection et d’autres contacts du « cas index », d’après l’OMS.
La maladie à virus de Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux.
Des flambées précédentes et des cas sporadiques ont été signalés en Afrique du Sud, en Angola, au Kenya, en Ouganda, et en République démocratique du Congo mais c’est la première fois que le virus est détecté en Afrique occidentale.
Bien qu’il n’existe pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus, la réhydratation par voie orale ou intraveineuse et le traitement des symptômes spécifiques améliorent les taux de survie.
Agences
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