L'Organisation terroriste Daech revendique la tuerie d'Orlando

L’organisation terroriste Daech aurait revendiqué la fusillade qui avait éclaté dans la nuit de samedi à dimanche dans un club de nuit gay à Orlando en Floride, selon plusieurs médias américains.

La fusillade a fait une cinquantaine de morts et 53 blessés selon le maire de la ville, Buddy Dyer. Il s'agit de la pire fusillade dans l'histoire des États-Unis.
Le tireur qui a ouvert le feu est un Américain d’origine afghane de 29 ans, Omar Mateen. Ses papiers ont été retrouvés sur lui après qu’il a été abattu par la police, et le FBI a confirmé son identité, a indiqué Le Monde.

Des médias américains avancent que le tireur avait prêté allégeance à l'État islamique dans un appel passé aux services d'urgence 911 quelques instants avant son crime.
L'une des agences officielles de Daech (Amaq), a revendiqué ce dimanche la tuerie d'Orlando et présente Omar Mateen comme un "soldat du Califat".
La police fédérale explique que Omar Mateen avait des "antécédents violents" et qu’elle avait enquêté sur lui à deux reprises pour des liens supposés avec la mouvance islamiste, en 2013 et 2014, sans donner de suite, faute de preuves.

Le président américain Barack Obama a condamné dimanche 12 juin "un acte de terreur et de haine" lors d’une très brève allocution en direct de la Maison Blanche. Il a également appelé l’ensemble des bâtiments fédéraux à mettre leurs drapeaux en berne.
Le candidat à la présidence Donald Trump avait lui aussi réagi ce dimanche à la terrible fusillade.
Dans un tweet, le milliardaire, qui a notamment prôné l'interdiction d'entrée sur le territoire américain à tous les musulmans, remercie les gens qui le "félicitent d'avoir eu raison sur le terrorisme islamique radical". "Mais je ne veux pas de félicitations, je veux de la vigilance et de la sévérité. Il nous faut être intelligents !", écrit le candidat sur Twitter.
Sa concurrente démocrate, Hillary Clinton, a quant à elle sobrement dénoncé un "acte tragique" et souhaité, comme le président Barack Obama, "faire un nouvel effort dans la régulation des armes aux USA".