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  • 28/11/2016 à 09:41

La Conférence internationale pour l’investissement dans un heureux état d’esprit

La Conférence internationale pour l’investissement dans un heureux état d’esprit

Par Mansour M’henni 

Ce mardi 29 novembre 2016 démarrera pour deux jours la Conférence internationale pour l’investissement à Tunis, un rendez-vous de grande importance pour la relance du développement dans notre pays. 

L’objectif fondamental est évidemment d’œuvrer à la réalisation du budget nécessaire au plan quinquennal 2016-2020, mais au-delà, le but est également de redynamiser la production de la richesse et d’en cueillir les heureux effets sociaux sur l’employabilité et la qualité de la vie.

Il est certes regrettable de trouver certaines gens et certaines sensibilités politiques cherchant plutôt à créer des obstacles à la réussite de cette grande rencontre, ce qui n’est pas sans rappeler l’esprit et l’action d’un 18 octobre 2005, lors du sommet SMSI. Mais 2016 n’est pas 2005 et la Tunisie d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier, ce qui laisse supposer la nécessité, à présent, d’un autre état d’esprit et de nouvelles formes d’implication pour l’intérêt national.

De fait donc et toutes données prises en considération, la Conférence internationale pour l’investissement se présente sous les meilleurs auspices tant du point de vue des projets prometteurs attendus que du point de vue de l’image de marque dans laquelle se présentera le pays au regard de la société internationale, une image d’attractivité civilisationnelle et interactive favorable à la construction, à la paix et au vivre-ensemble.

Importants donc et ô combien heureux, du point de vue économique, les nombreux projets d’investissement qui sont à l’ordre du jour (142 répartis en 64 publics, 34 privés et 44 PPP, selon Mourad Fradi le co-commissaire de la Conférence) et qui sont estimés à un coût de 67 milliards. Tout aussi important est le climat général que retrouve la Tunisie et qui redonne aux enfants de ce pays et à ses amis le plaisir de l’initiative et de la créativité, la joie de se repositionner dans l’amour de la vie et la solidarité avec autrui. Bref, retrouver tout ce qui a fait et résiste à maintenir ce beau petit pays dans la grandeur d’âme d’un peuple d’édifications historiques et de réalisations profondément humaines.

On comprend alors les signes de la fête qui accompagnent cette Conférence et qui donnent à la Capitale et au reste du pays un surplus de beauté et de chaleur amicale. Cela s’est traduit particulièrement par une dynamique culturelle exceptionnelle de plus de deux mois, malgré certaines critiques qui sont dans l’ordre normal de toute action et de toute animation. Ainsi, tout comme seront abordés tous les secteurs économiques lors de la Conférence, presque tous les secteurs culturels ont été redynamisés pour précéder et accompagner cet événement : la musique, le cinéma, les arts plastiques, le livre, le théâtre, etc.

Nous parlerions volontiers d’un nouvel ajustement de la façon d’être à la vie, pour la population et les institutions tunisiennes, au-delà de douleurs et de divergences, parfois dramatiques, ayant trop tardé à s’éclipser totalement en laissant une plus-value heureuse en matière de liberté responsable et d’implication constructive.

C’est exactement l’état d’esprit festif et optimiste qu’il nous faut en cette fin de 2016, celui aidant à dépasser certains marasmes et à retrouver la joie de vivre notre pays, dans notre pays et en dehors, pour l’avenir qui nous attend et qui sera celui que nous nous offririons. 

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