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- 31/01/2022 à 10:13
La Corée du Nord lance son plus puissant missile depuis 2017

C'est le septième essai d'armement mené par Pyongyang depuis le début de l'année.
La Corée du Nord a lancé, dimanche 30 janvier, son plus puissant missile depuis 2017, selon Séoul. La Corée du Sud estime que son voisin pourrait bientôt mettre à exécution sa menace de reprendre ses essais nucléaires ou de missiles balistiques intercontinentaux.
La Corée du Sud a averti que le Nord était en train de suivre "une voie similaire" à celle de 2017, quand les tensions étaient à leur comble dans la péninsule coréenne. Pyongyang "est proche de rompre le moratoire" autoimposé sur les essais nucléaires et de missiles balistiques intercontinentaux, a jugé le président sud-coréen Moon Jae-in dans un communiqué.
L'état-major interarmes sud-coréen a annoncé avoir, dimanche à l'aube, "détecté un missile balistique à portée intermédiaire tiré à un angle élevé vers l'est". Le missile a été tiré depuis la province septentrionale de Jagang, d'où la Corée du Nord a lancé ces derniers mois ce qu'elle a présenté comme des missiles hypersoniques.
Il a atteint une altitude maximale de 2 000 kilomètres et a parcouru environ 800 kilomètres en 30 minutes avant de tomber en mer du Japon, a précisé l'état-major. Le Japon a estimé lui aussi qu'il s'agissait d'un missile à moyenne ou longue portée. Le dernier missile de ce type à avoir été testé par Pyongyang était le Hwasong-12, qui avait parcouru 787 kilomètres et atteint une altitude maximale de 2 111 kilomètres en 2017.
La dernière fois que la Corée du Nord avait effectué autant de tirs en si peu de temps remonte à 2019, après l'échec de négociations entre son leader Kim Jong Un et le président américain de l'époque Donald Trump. Le régime nord-coréen a menacé le 20 janvier de reprendre ses essais nucléaires ou de missiles, s'y disant contraint par la politique "hostile" des Etats-Unis à son égard.
La Corée du Sud a averti que le Nord était en train de suivre "une voie similaire" à celle de 2017, quand les tensions étaient à leur comble dans la péninsule coréenne. Pyongyang "est proche de rompre le moratoire" autoimposé sur les essais nucléaires et de missiles balistiques intercontinentaux, a jugé le président sud-coréen Moon Jae-in dans un communiqué.
L'état-major interarmes sud-coréen a annoncé avoir, dimanche à l'aube, "détecté un missile balistique à portée intermédiaire tiré à un angle élevé vers l'est". Le missile a été tiré depuis la province septentrionale de Jagang, d'où la Corée du Nord a lancé ces derniers mois ce qu'elle a présenté comme des missiles hypersoniques.
Il a atteint une altitude maximale de 2 000 kilomètres et a parcouru environ 800 kilomètres en 30 minutes avant de tomber en mer du Japon, a précisé l'état-major. Le Japon a estimé lui aussi qu'il s'agissait d'un missile à moyenne ou longue portée. Le dernier missile de ce type à avoir été testé par Pyongyang était le Hwasong-12, qui avait parcouru 787 kilomètres et atteint une altitude maximale de 2 111 kilomètres en 2017.
La dernière fois que la Corée du Nord avait effectué autant de tirs en si peu de temps remonte à 2019, après l'échec de négociations entre son leader Kim Jong Un et le président américain de l'époque Donald Trump. Le régime nord-coréen a menacé le 20 janvier de reprendre ses essais nucléaires ou de missiles, s'y disant contraint par la politique "hostile" des Etats-Unis à son égard.
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