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  • 19/02/2018 à 23:08

Le GRECO veut accompagner la Tunisie dans le processus de lutte contre la corruption

Le GRECO veut accompagner la Tunisie dans le processus de lutte contre la corruption
“Les pays du GRECO veulent accompagner la Tunisie et le gouvernement tunisien dans le processus de lutte contre la corruption à travers des actions concrètes sur le terrain pour lutter efficacement contre ce phénomène”, a indiqué lundi le secrétaire exécutif du GRECO, Gianluca Esposito.
Lors d’une conférence tenue lundi, au siège de la délégation du conseil de l’Europe, à Tunis, Esposito a affirmé que sa visite en Tunisie a pour but principal d’essayer d’avancer avec les autorités tunisiennes pour faire de sorte que la Tunisie devienne membre du GRECO et que “les deux parties puissent passer de la phase de discussion à la phase de travailler ensemble”.

Pour ce faire, Esposito aura, durant ses deux jours de visite, des rencontres avec les représentants du gouvernement et des instances indépendantes.
“Il est clair que des choses restent à faire en Tunisie”, a-t-il indiqué, soulignant que “des réformes législatives, des réformes qui concernent la partie répressive et des réformes dans les moyens de prévention contre la corruption restent à faire comme l’incrimination de la corruption dans la fonction privée et du le trafic d’influence”.

Selon lui, le GRECO exige l’instauration, par les pays membres, de lois qui gèrent, entre autres, le conflit d’intérêt et le lobbysme. Ce sont, a-t-il tenu à souligner, des réformes que tous les Etats sont amenés à réaliser.

Sur l’inscription de la Tunisie, par des pays européens, dans des blacklist, Esposito a estimé que ces classifications permettent d’identifier les besoins de chaque pays en matière de réformes et n’affectent en rien l’adhésion au GRECO.
“Nous travaillons avec les Etats membres pour s’assurer des progrès enregistrés par les Etats dans la lutte contre la corruption et nous les accompagnons également dans les réformes juridiques pour lutter efficacement contre ce phénomène”. Selon lui, la corruption est une menace au respect des droits de l’Homme et au développement économique.

Le Groupe d’Etats contre la Corruption (GRECO) a été créé en 1999 par le Conseil de l’Europe pour veiller au respect des normes anti-corruption de l’organisation par les 49 Etats membres.
TAP
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