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- 30/10/2024 à 10:31
Le onzième Forum International Kateb Yacine assure la transition édifiante
Par Mansour M’henni
Des chercheurs d’Algérie, de France, d’Italie et de Tunisie ont donné des communications dans le onzième Forum International Kateb Yacine à Guelma (Algérie), une édition que s’est tenue du 26 au 28 octobre 2024, correspondant au 35 ème anniversaire de la mort de l’auteur de Nedjma.
La question en débat était assez intéressante et amblement discutée pour conclure à l’idée que Kateb Yacine constitue un exemple de vie et d’écriture toujours inépuisable et que la séparation que certaines personnes tiennent à maintenir entre la première partie de son œuvre, Le « Cycle de Nedjma », et la seconde, celle du Théâtre populaire, est une séparation artificielle parce que contredisant le caractère inachevé d’une œuvre appelée à demeurer toujours en construction.
C’est sans doute pour cela surtout que Kateb reste d’actualité, en Algérie surtout où Guelma, comme d’autres régions tiennent à pérenniser sa mémoire. En effet, cette ville et toute sa région sont étroitement liées à la vie de Kateb depuis l’arrivée de ses ancêtres. Aujourd’hui, elle tient à ce forum qui a déjà son histoire et son rayonnement.
Il est né, on s’en souvient, comme un simple colloque, à l’initiative de l’Association de Promotion Touristique et d’Action Culturelle (APTAC), créée et présidée par l’inlassable Ali Abbassi. Ce dernier et son équipe ont conçu et organisé, avec un jeune collègue de la jeune université de Guelma, feu Messaoud (Paix à son âme !), les cinq premières éditions jusqu’à janvier 2014.
Au terme de la cinquième édition, une réunion d’évaluation (16-01-2014) a décidé de donner à la rencontre la dénomination lancée, à l’occasion, par la presse algérienne, celle de « Forum International Kateb Yacine à Guelma ».
L’idée était de la doter d’une programmation riche intégrant des paragraphes touristiques et des manifestations culturelles, en plus du colloque scientifique pour lequel on a composé un Conseil Scientifique, présidé par Pr. Mansour M’henni (Université Tunis El Manar) et composé d’une dizaine de noms scientifiquement crédibles, sur le plan international.
Lors de cette onzième édition, le président du conseil scientifique a relancé son souhait, déjà formulé en 2023, de se faire décharger de cette responsabilité assurée pendant dix ans (correspondant à 7 éditions en raison d’interruptions dues à la covid).
Cette fois, sa demande a été acceptée avec l’accord de redonner la présidence scientifique à un collègue tunisien, Professeur du supérieur, et directeur d’un laboratoire de recherche et d’une école doctorale, Pr. Nizar Ben Saad, de l’Université de Sousse (Tunisie). Le Président sortant a reformulé son souhait de voir l’APTAC et l’Université de Guelma trouver un terrain d’entente pour la co- organisation du Forum et pour l’amélioration de son rendement, à tous les niveaux envisageables.
Heureusement les données premières de ce rapprochement sont prometteuses et tout semble indiquer un meilleur avenir pour le FIKY à partir de sa douzième édition en 2025, une édition dont la préparation va commencer en novembre et en décembre 2024 à Sousse lors de deux rencontres académiques organisées par le « Laboratoire de Recherche Ecole et Littératures », dirigé par Pr. Ben Saad à l’Université de Sousse.
Dans le même esprit, le président sortant du conseil scientifique, unanimement désigné comme président d’honneur du Forum et amplement chargé des termes d’hommage et de remerciement (avec une promesse d’organisation d’un hommage spécial), a rappelé aux autorités locales et régionales, et par ces derniers aux autorités nationales, les ambitions du forum, en 2014, de créer un « Centre Kateb Yacine de recherche et de documentation » avec une bibliothèque conséquente, et de reprendre l’attribution d’un prix international Kateb Yacine à la production littéraire en langues arabe et française (un prix qui n’a fonctionné que pour deux éditions), en plus d’un prix de création de musique amazigh.
Finalement, le Forum Kateb Yacine de Guelma est certes un exemple à suivre dans la logique d’ouverture internationale de la fidélité à la mémoire des créateurs, mais il est surtout un modèle à faire valoir de l’amitié et de la coopération tuniso-algériennes en matière de culture, de savoir et de fraternité des peuples.
Retour La question en débat était assez intéressante et amblement discutée pour conclure à l’idée que Kateb Yacine constitue un exemple de vie et d’écriture toujours inépuisable et que la séparation que certaines personnes tiennent à maintenir entre la première partie de son œuvre, Le « Cycle de Nedjma », et la seconde, celle du Théâtre populaire, est une séparation artificielle parce que contredisant le caractère inachevé d’une œuvre appelée à demeurer toujours en construction.
C’est sans doute pour cela surtout que Kateb reste d’actualité, en Algérie surtout où Guelma, comme d’autres régions tiennent à pérenniser sa mémoire. En effet, cette ville et toute sa région sont étroitement liées à la vie de Kateb depuis l’arrivée de ses ancêtres. Aujourd’hui, elle tient à ce forum qui a déjà son histoire et son rayonnement.
Il est né, on s’en souvient, comme un simple colloque, à l’initiative de l’Association de Promotion Touristique et d’Action Culturelle (APTAC), créée et présidée par l’inlassable Ali Abbassi. Ce dernier et son équipe ont conçu et organisé, avec un jeune collègue de la jeune université de Guelma, feu Messaoud (Paix à son âme !), les cinq premières éditions jusqu’à janvier 2014.
Au terme de la cinquième édition, une réunion d’évaluation (16-01-2014) a décidé de donner à la rencontre la dénomination lancée, à l’occasion, par la presse algérienne, celle de « Forum International Kateb Yacine à Guelma ».
L’idée était de la doter d’une programmation riche intégrant des paragraphes touristiques et des manifestations culturelles, en plus du colloque scientifique pour lequel on a composé un Conseil Scientifique, présidé par Pr. Mansour M’henni (Université Tunis El Manar) et composé d’une dizaine de noms scientifiquement crédibles, sur le plan international.
Lors de cette onzième édition, le président du conseil scientifique a relancé son souhait, déjà formulé en 2023, de se faire décharger de cette responsabilité assurée pendant dix ans (correspondant à 7 éditions en raison d’interruptions dues à la covid).
Cette fois, sa demande a été acceptée avec l’accord de redonner la présidence scientifique à un collègue tunisien, Professeur du supérieur, et directeur d’un laboratoire de recherche et d’une école doctorale, Pr. Nizar Ben Saad, de l’Université de Sousse (Tunisie). Le Président sortant a reformulé son souhait de voir l’APTAC et l’Université de Guelma trouver un terrain d’entente pour la co- organisation du Forum et pour l’amélioration de son rendement, à tous les niveaux envisageables.
Heureusement les données premières de ce rapprochement sont prometteuses et tout semble indiquer un meilleur avenir pour le FIKY à partir de sa douzième édition en 2025, une édition dont la préparation va commencer en novembre et en décembre 2024 à Sousse lors de deux rencontres académiques organisées par le « Laboratoire de Recherche Ecole et Littératures », dirigé par Pr. Ben Saad à l’Université de Sousse.
Dans le même esprit, le président sortant du conseil scientifique, unanimement désigné comme président d’honneur du Forum et amplement chargé des termes d’hommage et de remerciement (avec une promesse d’organisation d’un hommage spécial), a rappelé aux autorités locales et régionales, et par ces derniers aux autorités nationales, les ambitions du forum, en 2014, de créer un « Centre Kateb Yacine de recherche et de documentation » avec une bibliothèque conséquente, et de reprendre l’attribution d’un prix international Kateb Yacine à la production littéraire en langues arabe et française (un prix qui n’a fonctionné que pour deux éditions), en plus d’un prix de création de musique amazigh.
Finalement, le Forum Kateb Yacine de Guelma est certes un exemple à suivre dans la logique d’ouverture internationale de la fidélité à la mémoire des créateurs, mais il est surtout un modèle à faire valoir de l’amitié et de la coopération tuniso-algériennes en matière de culture, de savoir et de fraternité des peuples.
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