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- 10/05/2018 à 14:56
Le scientifique australien de 104 ans s'est donné la mort en Suisse

David Goodall, le scientifique australien de 104 ans venu jusqu'en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté que son pays lui refusait, s'est éteint jeudi à Bâle (nord), après une injection de barbituriques, a annoncé la Fondation Exit International.
"A 12h30 (10h30 GMT) aujourd'hui, le professeur David Goodall, 104 ans, s'est éteint paisiblement à Bâle, en Suisse, d'une injection de Nembutal" (barbiturique), a tweeté le Dr. Philip Nitschke, fondateur d'Exit International, qui l'avait aidé à organiser son dernier voyage.
David Goodall ne souffrait d'aucune maladie en phase terminale, mais jugeait que sa qualité de vie s'était détériorée et qu'il était temps de partir.
Après une tentative de suicide ratée en début d'année, M. Goodall avait demandé aux autorités australiennes de bénéficier d'un suicide assisté. Mais devant leur refus, il avait été contraint de voyager jusqu'en Suisse, où plusieurs fondations offrent ce service.
"J'aurais préféré terminer en Australie et je regrette vraiment que l'Australie soit en retard sur la Suisse" en matière de droit à mourir, avait-il expliqué devant les journalistes mercredi dans un hôtel de Bâle.
C'est la fondation suisse Eternal Spirit qui a accepté de l'aider à se donner la mort.
Ce chercheur associé honoraire à l'Université Edith Cowan de Perthil avait quitté l'Australie la semaine dernière pour rendre visite à son fils à Bordeaux (France), avant d'arriver lundi en Suisse.
L'aide au suicide est illégale dans la plupart des pays. Elle était totalement interdite en Australie jusqu'à ce que l'Etat de Victoria légalise l'année dernière la mort assistée.
Mais cette législation, qui ne rentrera en vigueur qu'en juin 2019, ne concerne que les patients en phase terminale avec une espérance de vie de moins de six mois.
En Suisse en revanche, la loi stipule que toute personne en bonne santé mentale et qui a depuis un certain temps exprimé le souhait constant de mettre un terme à sa vie, peut demander ce qu'on appelle la mort volontaire assistée, ou MVA.
AFP
Retour David Goodall ne souffrait d'aucune maladie en phase terminale, mais jugeait que sa qualité de vie s'était détériorée et qu'il était temps de partir.
Après une tentative de suicide ratée en début d'année, M. Goodall avait demandé aux autorités australiennes de bénéficier d'un suicide assisté. Mais devant leur refus, il avait été contraint de voyager jusqu'en Suisse, où plusieurs fondations offrent ce service.
"J'aurais préféré terminer en Australie et je regrette vraiment que l'Australie soit en retard sur la Suisse" en matière de droit à mourir, avait-il expliqué devant les journalistes mercredi dans un hôtel de Bâle.
C'est la fondation suisse Eternal Spirit qui a accepté de l'aider à se donner la mort.
Ce chercheur associé honoraire à l'Université Edith Cowan de Perthil avait quitté l'Australie la semaine dernière pour rendre visite à son fils à Bordeaux (France), avant d'arriver lundi en Suisse.
L'aide au suicide est illégale dans la plupart des pays. Elle était totalement interdite en Australie jusqu'à ce que l'Etat de Victoria légalise l'année dernière la mort assistée.
Mais cette législation, qui ne rentrera en vigueur qu'en juin 2019, ne concerne que les patients en phase terminale avec une espérance de vie de moins de six mois.
En Suisse en revanche, la loi stipule que toute personne en bonne santé mentale et qui a depuis un certain temps exprimé le souhait constant de mettre un terme à sa vie, peut demander ce qu'on appelle la mort volontaire assistée, ou MVA.
AFP
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