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- Tunisie
- 18/06/2022 à 13:18
Les magistrats s'attentaient à une réaction de l'Exécutif concernant leurs revendications

Le président de l’Association des Magistrats Tunisiens (AMT) Anas Hmaidi a indiqué que les magistrats s’attentaient à une réaction de l’Exécutif, du président de la République, en particulier, concernant les revendications des juges en rapport avec le décret-loi 35 et le décret présidentiel 513.
L’inspection générale relevant du ministère de la Justice a choisi la même démarche que celle empruntée par l’ancien président Ben Ali et qui a démontré ses limites, a-t-il regretté.
Dans une déclaration aux médias, en marge de la réunion de la coordination des structures judiciaires, tenue samedi à Tunis, le président de l’AMT a ajouté que le ministère de tutelle a utilisé l’inspection générale pour faire pression sur l’association et son président au lieu de l’utiliser pour combattre, équitablement et objectivement, la corruption.
Il convient de rappeler que le décret présidentiel n°516 en date du 1er juin 2022 porte sur la révocation de 57 juges, alors que le décret-loi 35 est venu compléter le décret-loi 11/2022 relatif au conseil provisoire de la magistrature.
Pour Hmaidi, “ces pratiques ne dissuaderont les magistrats qui continueront à défendre leur droits lever et à militer pour lever l’injustice subie jusqu’à le retrait de ces textes”.
Les magistrats restent ouverts aux négociations pour trouver une sortie de crise, a-t-il poursuivi, soulignant que la suspension de la grève dépend du degré d’interaction du pouvoir exécutif avec leurs revendications.
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Il convient de rappeler que le décret présidentiel n°516 en date du 1er juin 2022 porte sur la révocation de 57 juges, alors que le décret-loi 35 est venu compléter le décret-loi 11/2022 relatif au conseil provisoire de la magistrature.
Pour Hmaidi, “ces pratiques ne dissuaderont les magistrats qui continueront à défendre leur droits lever et à militer pour lever l’injustice subie jusqu’à le retrait de ces textes”.
Les magistrats restent ouverts aux négociations pour trouver une sortie de crise, a-t-il poursuivi, soulignant que la suspension de la grève dépend du degré d’interaction du pouvoir exécutif avec leurs revendications.
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