Les Tunisiens dont les noms apparaissent dans l'affaire "Panama Papers"

Selon le site Inkyfada, l'un des médias ayant eu accès à une masse d'informations inédites concernant les sociétés offshore, affaire connue sous le nom  de "Panama Papers", Mohsen Marzouk, aurait pris contact avec le cabinet panaméen Mossack Fonseca et se serait renseigné sur les procédures à entamer pour constituer une société offshore et "pour détenir des placements financiers et s'engager dans des affaires à l'internationale".

Toujours selon la même source, l'ancien chef de campagne du président Béji Caid Essebsi aurait  pris contact avec cette société spécialisée dans le montage de sociétés offshore en décembre 2014, demandant à être informé sur les actionnaires prêtes noms, un conseil d'administration, les documents officiels ainsi que les honoraires.
Les échanges électroniques ont continué jusqu'en 2015, où Mohsen Marzouk n'a plus donné suite.
En revanche, Mossack Fonseca a essayé, de son côté, de le relancer à plusieurs reprises, en vain. 
Par ailleurs, le site tunisien a également révélé que l'ancien président tunisien Moncef Marzouki aurait reçu la somme de 36 millions de dollars de la part d'une société qatarie, et qu'il aurait crée en 2013 une société immobilière enregistrée par le cabinet d'avocats panaméen Mossack Foseca.
Une information qui a été démenti il y a quelques minutes par Inkyfada, qui a expliqué que son site internet a été piraté.

Notre site subit une grave attaque informatique. Les pirates ont réussi à publier des fausses informations en notre nom #panamapapers

— inkyfada | إنكيفادا (@inkyfada) 5 avril 2016

Le seul nom révélé pour l'instant est celui de Mohsen #Marzouk. D'autres articles sont à venir #panamaPapers

— inkyfada | إنكيفادا (@inkyfada) 5 avril 2016