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  • 19/08/2021 à 11:23

Lettre à ceux qui, à chaudes larmes, pleurent mon pays

Lettre à ceux qui, à chaudes larmes,  pleurent mon pays

Par Tijani Haddad


Je ne suis pas de ceux qui ont les larmes faciles ni de ceux qui, à la première épreuve aussi grande qu’elle soit, baissent les bras.
Il est vrai que ce qui s’est passé et se passe encore en Tunisie est trop fort à avaler, trop fort pour vous laisser entrevoir à court terme un brin de lueur dans l’horizon tant que la crise a totalement envahi la politique, l’économie et le social.
En plus le terrorisme qui nous a touchés de plein front continue à nous guetter de tous les coins.
Il est vrai que nous ne reconnaissons plus notre pays, cette Tunisie longtemps admirée par les uns et jalousée par les autres.
Il est également vrai que toute transition démocratique a son prix. Maintenant, il est grand temps d’en arrêter les dégâts.
La Tunisie grâce à ses ressources humaines, est capable de renverser la vapeur dans la cadre d’un plan Marchal qui favorise les priorités, planifie le long terme tout en diversifiant l’économie et favorisant un environnement attrayant pour les investissements nationaux et étrangers.
Notre politique étrangère doit revenir à notre crédo de « non ingérence dans les affaires ni des pays voisins, ni d’autres pays » Enfin, la Tunisie qui fut, grâce a son héritage culturel et à ses atouts naturels, une destination prisée en Méditerranée et dans le monde.
Aujourd’hui le collapse n’est pas encore total mais l’inquiétude est presque générale. Une question se pose : nous est-il permis aujourd’hui de baisser les bras et de nous lamenter sur notre sort et celui de notre pays sans lever le petit doigt, sans essayer de participer tant soit peu à faire redresser la barre ne serait-ce-que par une participation d’idées par le bais des médias ou encore à travers les «think-tanhking » sectoriels ? Notre devoir envers notre pays est de s’armer d’un optimisme créateur en apportant à ceux qui nous gouvernent un soutien même critique mais surtout constructif.
Ceux-là, ainsi que tous les politiciens ont également le devoir d’oublier, ne serait-ce-que pour un temps, leur appartenance politique, leurs idéologies et leur ambition personnelle pour se consacrer totalement au service de la Tunisie et du peuple Tunisien.
La Tunisie a besoin d’un sursaut national altruiste, collectif et générateur d’un développement équitable et durable.
Ce n’est que de la sorte que sècheront vos larmes et que notre pays retrouve sa stabilité et son épanouissement
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