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  • 04/12/2013 à 12:56

L’impôt dans la loi des finances de 2014

L’impôt dans la loi des finances de 2014

Encore une fois je reviens à la charge en parlant de cette satanée loi de finances qui s’attaque à monsieur tout le monde comme je l’ai dit dans l’article précédent. Aujourd’hui, à cause de cette loi, c’est au tour des entreprises de payer le prix.

En effet, je pense que notre économie est, le moins que l’on puisse dire, en voie de développement, menacée en plus par la baisse des recettes en devises étrangères vu la situation politique du pays. Normalement, le politique devrait être au service de l’économique et non le contraire. Or, à la première lecture de la loi des finances de 2014 une catastrophe s’annonce : l’imposition des sociétés off-shore au taux de 10% alors qu’elles étaient exonérées de tout impôt et ce en bénéficiant de notre infrastructure nationale et en employant à la fois une main d’œuvre qualifiée et non qualifiée.

Pour justifier ce point de vue, je me réfère à deux raisons majeures:

La première, c’est que l’attrait des sociétés off-shore dans notre pays est essentiellement (d’autres facteurs sont aussi en jeu) dû à des facteurs tels que la position géographique de Tunisie, la main d’œuvre qualifiée et le bon marché, la stabilité socio politique et une fiscalité attrayante. Donc, par une simple déduction dont est capable un élève de sixième année primaire, le fait d’ôter un de ces atouts cités ci-haut, engendrerait la fuite des entreprises.

La deuxième est relative à la concurrence qu’exercent à la fois les quatre dragons et le Maroc. En effet, les pays d’Asie et le Maroc sont de plus en plus concurrentiels par rapport  à la Tunisie et si par  malheur, on vient à taxer ses entreprises je vous laisse deviner la suite.

Pour conclure, il faut signaler que lors des explications présentées par le ministère, cette imposition ne rentrerait en application qu’à partir de 2015. De même que d’autres prétendent que nous ne devrions pas rester tributaires des intérêts de ces entreprises offshores.

Une dernière question est de mise :

Si les entreprises (en partie) quittaient la Tunisie, serait-on gagnant ou perdant ? cette question sous-entend le face à face (pour simplifier)entre Recettes fiscales VS  Emplois.

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