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  • 28/09/2014 à 19:09

Mustapha Kamel Nabli réunit son équipe

Mustapha Kamel Nabli réunit son équipe

Par Mansour M’henni

Le candidat indépendant à l’élection présidentielle, Mustapha Kamel Nabli, a rassemblé, ce dimanche 28 septembre, dans un hôtel de la Capitale, la majeure partie de son équipe électorale pour l’informer des raisons qui l’ont poussé à candidater pour la présidentielle et des grandes orientations de sa vision pour la Tunisie, avant de permettre aux coordinateurs de la campagne de développer et soumettre à la discussion l’avant-projet des différentes étapes et des différents volets d’intervention en périodes pré-électorale et électorale.

Les idées phares qui se dégagent de cette rencontre, c’est d’abord la loi du nombre et celle de la qualité. Les présents, relativement nombreux pour le démarrage, sont de différentes catégories socio-professionnelles et pratiquement de toutes les régions du pays. Pourtant, semble-t-il, la réunion aurait été décidée trente heures plus tôt. En tout cas, ce qui se manifestait surtout chez l’ensemble des présents, c’est une assurance certaine et une vive conscience qu’ils font le bon choix en optant pour ce candidat qui leur paraît le plus indiqué pour la Tunisie actuelle.

On souligne son honnêteté, sa transparence, sa sincérité, sa crédibilité, ses compétences, son rayonnement, son indépendance non conflictuelle, et d’autres qualités encore. En tout cas, les présents paraissent très enthousiastes et sincèrement engagés pour conduire cette expérience.

Le candidat a ensuite évoqué la situation actuelle de la Tunisie : elle est certes inquiétante, mais elle est facile à redresser et même à propulser de l’avant sur l’échelle du progrès. Il faut seulement qu’on remette le pays sur les rails et qu’on s’attelle à travailler. C’est de ce point de vue que le candidat MKN sent le devoir et le besoin de servir sa patrie de par les compétences dont il dispose et qui lui permettent d’apporter sa contribution à l’opération de sauvetage du pays.

Evidemment, ici s’impose le devoir de réhabiliter l’Etat et ses institutions, surtout la plus importante d’entre elles, la Présidence de la République, aussi bien pour sa valeur pratique que par sa valeur symbolique. Or, la nature actuelle des tractations politiques et l’expérience déficitaire du pouvoir de la troïka ont tellement dévalorisé l’institution présidentielle qu’il devient urgent de la réhabiliter dans son indépendance nécessaire à son rôle d’arbitrage et de modération.

Un président indépendant n’est pas le président d’un parti, mais le président de la patrie ; il n’est ni le président d’une famille et d’intérêts restreints, comme avant janvier 2011, ni le président d’autres formations et autres groupements, comme après la révolution. Il est le président de tous les Tunisiens. Et le candidat de souligner : « Je veux rendre la présidence à son seul maître, le peuple tunisien ».

C’est d’ailleurs pourquoi, souligne-t-il, nous ne voulons pas affaiblir les partis, nous leur souhaitons tous bonne chance dans les élections législatives, car leur rôle principal au cours de cette étape cruciale, c’est le gouvernement, et leur vraie fonction est dans le Conseil du peuple et dans l’équipe gouvernementale. La présidence doit se positionner au-dessus de ces tractations, pourtant légitimes, pour pouvoir les fédérer vers l’intérêt commun et le développement de la Tunisie.

« J’ai la conviction que je peux accomplir efficacement cette fonction, avec le maximum de concorde entre les différents acteurs pour sauver l’unité et l’intégrité de la Tunisie et pour lui épargner tous les dangers qui la menacent. » Voilà qui est fermement affirmé, au nom de « Al-Amana », la Tunisie.

La dynamique semble bien partie, attendons voir la suite de l’action et des événements, car le chemin est long d’ici le 26 novembre, avec les élections législatives à traverser, de préférence sans s’y faire agripper.

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