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  • 03/03/2023 à 11:49

Plus de la moitié de la population mondiale pourrait souffrir de surpoids ou d'obésité d'ici 2035

Plus de la moitié de la population mondiale pourrait souffrir de surpoids ou d'obésité d'ici 2035
Plus de 50% de l'humanité pourrait être en surpoids ou obèse en 2035. Ce chiffre est issu d'une étude publiée le 2 mars, deux jours avant la journée mondiale de l'obésité qui se tiendra, elle, le 4 mars. 
Un constat inquiétant alors qu'aujourd'hui, près de 2,6 milliards de personnes, soit 38% de la population mondiale, se trouvent déjà dans ce cas. 
Selon la Fédération mondiale de l'obésité, une alliance de groupes de santé et de scientifiques qui travaille en étroite collaboration sur l'obésité avec diverses agences mondiales, dont l'Organisation mondiale de la santé (OMS), si la tendance actuelle se poursuit, plus de 4 milliards de personnes (51% de la population) devraient souffrir de surpoids ou d'obésité d'ici 12 ans.
Selon l'étude, si rien n'est fait, le nombre de personnes cliniquement obèses - dont l'indice de masse corporelle (IMC) est égal ou supérieur à 30 - pourrait passer d'une sur sept à l'heure actuelle à un quart (25%) d'ici 12 ans, soit deux milliards de personnes concernées.
Les pays les plus touchés sont ceux qui ne mènent pas de politique forte en la matière, notamment ceux en voie de développement, situés en Asie ou en Afrique, comme le Niger, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Somalie, le Nigéria ou encore la Centrafrique.
C'est chez les plus jeunes que l'obésité pourrait augmenter le plus rapidement. Selon l'Atlas mondial publié par la Fédération, d'ici 2035, elle devrait être au moins deux fois plus élevée qu'en 2020 dans cette population.
Plus inquiétant : le taux d'enfants âgés de moins de 18 ans obèses pourrait augmenter de 100% chez les garçons, soit 208 millions de jeunes concernés, et de 125% chez les filles du même âge, soit 175 millions d'entre elles touchées.
Ces résultats sont "un avertissement clair : en ne s'attaquant pas à l'obésité aujourd'hui, nous risquons de graves répercussions à l'avenir", a alerté dans le Guardian Louise Baur, président de la Fédération mondiale de l'obésité. 
Pour éviter ce scénario catastrophe, l'organisme appelle les pouvoirs publics à mettre en place une fiscalité alourdie sur les produits gras, fortement salés ou sucrés.
Elle appelle également à limiter les publicités promouvant ce type d'aliments, notamment celles à destination des plus jeunes.
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