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- 06/10/2022 à 18:54
Premier cas de choléra depuis près de 30 ans au Liban

Le Liban a enregistré son premier cas de choléra depuis 1993, rapporte jeudi l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le cas a été détecté le 5 octobre dans la région rurale du Akkar, dans le nord du pays. Le patient, un ressortissant syrien, reçoit un traitement et son état est stable.
Il est hautement probable que ce cas soit lié à l'épidémie de choléra qui sévit en Syrie voisine, a déclaré à l'agence Reuters le ministre libanais sortant de la Santé Firas Abiad.
En Syrie, cette maladie a fait des dizaines de victimes, suscitant des craintes dans les camps de déplacés surpeuplés qui ne disposent pas d'eau courante ou de systèmes d'égouts.
L'épidémie d'origine hydrique a d'abord été liée à de l'eau contaminée près de l'Euphrate, le fleuve qui traverse le pays, mais elle s'est ensuite étendue à toute la Syrie, où des milliers de cas suspects ou confirmés ont été signalés.
A cause de la destruction généralisée des infrastructures hydrauliques nationales après plus de dix ans de guerre, une grande partie de la population syrienne dépend de sources d'eau insalubres.
Au Liban, les infrastructures hydrauliques sont également en déliquescence et le système de santé a été durement touché par la crise financière qui dure depuis trois ans et par l'explosion au port de Beyrouth, en août 2020, qui a détruit des infrastructures médicales essentielles dans la capitale.
Malgré l'aide humanitaire des pays donateurs, le ministre Abiad a affirmé que le secteur aurait du mal à faire face à une épidémie de grande ampleur.
"Nous avons un signal très clair que le système de santé libanais a besoin de soutien, sinon... il ne pourra pas tenir", a-t-il ajouté.
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L'épidémie d'origine hydrique a d'abord été liée à de l'eau contaminée près de l'Euphrate, le fleuve qui traverse le pays, mais elle s'est ensuite étendue à toute la Syrie, où des milliers de cas suspects ou confirmés ont été signalés.
A cause de la destruction généralisée des infrastructures hydrauliques nationales après plus de dix ans de guerre, une grande partie de la population syrienne dépend de sources d'eau insalubres.
Au Liban, les infrastructures hydrauliques sont également en déliquescence et le système de santé a été durement touché par la crise financière qui dure depuis trois ans et par l'explosion au port de Beyrouth, en août 2020, qui a détruit des infrastructures médicales essentielles dans la capitale.
Malgré l'aide humanitaire des pays donateurs, le ministre Abiad a affirmé que le secteur aurait du mal à faire face à une épidémie de grande ampleur.
"Nous avons un signal très clair que le système de santé libanais a besoin de soutien, sinon... il ne pourra pas tenir", a-t-il ajouté.
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