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- Tunisie
- 21/11/2015 à 15:41
Presse tunisienne : La FIJ dénonce le recours à la loi antiterroriste
La Fédération internationale des Journalistes (FIJ) et son affilié le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) ont exprimé leurs vives inquiétudes devant le recours du gouvernement tunisien à la loi relative à la lutte contre le terrorisme pour museler la presse.
Le dernier évènement en date concerne le limogeage par le gouvernement tunisien du directeur de la télévision publique tunisienne, Mustapha Ben Letaief.
Son licenciement fait suite à la diffusion par la chaine publique El Wataniya 1 d’images montrant la tête décapitée d’un jeune berger par un groupe de terroristes.
La décision de limogeage par le ministère de la Justice intervient sur la base de l’article 31 de la loi du 7 août 2015 relative à la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d'argent.
Le SNJT et la FIJ s’inquiètent de l’abus des recours à la loi antiterroriste contre les journalistes.
« Seules les structures professionnelles, notamment, la Haute Autorité Indépendante de la Communication (HAICA), sont habilitées à déterminer la nature des erreurs professionnelles et les sanctions adéquates », a indiqué le SNJT.
« Le gouvernement s'acharne contre les journalistes en les attaquant en justice sur la base de l'article 31 de la loi antiterroriste alors que les journalistes ne doivent être jugés que sur la base de l'article 115 relatif à la presse. »
« Nous sommes très préoccupés de voir le gouvernement tunisien utiliser les lois contre le terrorisme pour s’ingérer dans ce qui devrait relever uniquement de l’autorité des instances journalistiques tunisiennes », a indiqué le président de la FIJ Jim Boumelha.
« La liberté de la presse est en danger quand de telles décisions sont prises par les pouvoirs publics.
Nous exhortons le gouvernement tunisien à faire cesser immédiatement ses intimidations à l’encontre de nos collègues tunisiens ».
Communiqué
Son licenciement fait suite à la diffusion par la chaine publique El Wataniya 1 d’images montrant la tête décapitée d’un jeune berger par un groupe de terroristes.
La décision de limogeage par le ministère de la Justice intervient sur la base de l’article 31 de la loi du 7 août 2015 relative à la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d'argent.
Le SNJT et la FIJ s’inquiètent de l’abus des recours à la loi antiterroriste contre les journalistes.
« Seules les structures professionnelles, notamment, la Haute Autorité Indépendante de la Communication (HAICA), sont habilitées à déterminer la nature des erreurs professionnelles et les sanctions adéquates », a indiqué le SNJT.
« Le gouvernement s'acharne contre les journalistes en les attaquant en justice sur la base de l'article 31 de la loi antiterroriste alors que les journalistes ne doivent être jugés que sur la base de l'article 115 relatif à la presse. »
« Nous sommes très préoccupés de voir le gouvernement tunisien utiliser les lois contre le terrorisme pour s’ingérer dans ce qui devrait relever uniquement de l’autorité des instances journalistiques tunisiennes », a indiqué le président de la FIJ Jim Boumelha.
« La liberté de la presse est en danger quand de telles décisions sont prises par les pouvoirs publics.
Nous exhortons le gouvernement tunisien à faire cesser immédiatement ses intimidations à l’encontre de nos collègues tunisiens ».
Communiqué
Zeyneb Dridi
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