• Actualité
  • Sport
  • 23/05/2019 à 11:13

PSG : Nasser Al-Khelaïfi mis en examen

PSG : Nasser Al-Khelaïfi mis en examen
Le président du PSG a été récemment mis en examen par Renaud Van Ruymbeke pour corruption active. 
Le juge d’instruction au pôle financier du tribunal de Paris le soupçonne d’avoir « validé » un versement de 3,5 millions de dollars (3,1 M€) en faveur de Lamine Diack, l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), afin de faciliter l’obtention des Mondiaux d’athlétisme à Doha en 2017.
« Des affirmations totalement inexactes », selon Francis Szpiner, l’avocat de Nasser Al-Khelaïfi.Ce dernier s’était volontairement présenté devant le juge le 20 mars dernier et était ressorti sous le statut de témoin assisté dans le cadre de cette affaire qui concerne une société qatarienne fondée et dirigée par son frère Khaled (ORYX QSI) et une société sénégalaise (Pamodzi Sports consulting) appartenant à Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack.
En enquêtant sur le dopage des athlètes russes et ses ramifications financières, Renaud Van Ruymbeke a découvert deux virements d’un montant total de 3,5 millions de dollars effectués fin 2011 par Oryx au profit de Pamodzi.
Selon le juge d’instruction, qui prendra sa retraite le 30 juin, ces virements devaient faciliter l’attribution des Championnats du monde d’athlétisme 2017 à Doha.
Finalement, par une large majorité (16 voix contre 10), l’IAAF a confié l’organisation à Londres, la capitale qatarienne devant patienter deux ans de plus.
« Le nom de Nasser Al-Khelaïfi n’apparaît sur aucun document du dossier, souligne Francis Szpiner. Ces incriminations ne reposent sur aucun élément de preuve tangible ».
Selon l’avocat, l’affaire part d’un malentendu.
« Il faut savoir que l’audition initiale de Nasser Al-Khelaïfi n’a eu pour origine qu’une confusion regrettable opérée par le magistrat instructeur qui a confondu Oryx QSI, une société purement privée dirigée par son frère, avec QSI un fonds souverain qatarien dont Nasser Al-Khelaïfi est président ! ».
Francis Szpiner estime que « rien ne tient la route dans ce dossier » où se succèdent, selon lui, de très nombreuses approximations.
Au moment des faits, en 2011, Nasser Al-Khelaïfi n’avait par exemple aucun lien avec Oryx QSI, société dont il sera actionnaire entre 2013 et 2016.
« Nasser Al-Khelaïfi n’a jamais été opérationnellement impliqué dans la candidature de la ville de Doha pour les Championnats du monde d’athlétisme » assure l’avocat.
« Sur la période concernée, il n’est ni actionnaire, ni dirigeant d’ORYX et ne peut donc nullement être impliqué dans la relation commerciale entre ces deux sociétés exclusivement privées que sont Oryx et Pamodzi », soutient encore Me Szpiner.
Agences
Partager sur
Retour
Les Dernières Vidéos
Les Dernières Actualités