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- 03/04/2020 à 15:28
Quand un professionnel de santé suggère de réaliser des tests de vaccins contre le Coronavirus en Afrique.. Cette séquence de LCI qui indigne
Une scène extraite d'une émission diffusée sur la chaîne d'informations française LCI dans la soirée du mercredi 1er avril 2020 a suscité l'indignation de plus d'un.
Discutant des études en cours sur un éventuel vaccin contre le nouveau Coronavirus, Jean-Paul Mira, chef de service à l’hôpital Cochin de Paris a suggéré au directeur de recherche de l'Institut national de la Santé et de la Recherche médicale, Camille Locht, de réaliser des tests de vaccins contre le Coronavirus en Afrique.
"Si je peux être provocateur", c'est comme ça que le professionnel de santé a entamé son intervention, avant de poursuivre " est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitements, pas de réanimation ? Un peu comme c’est fait d’ailleurs pour certaines études sur le sida. Chez les prostituées, on essaye des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées et qu’elles ne se protègent pas. »
Une suggestion que le directeur de recherche de l'Institut national de la Santé et de la Recherche médicale a approuvée disant : « Vous avez raison. On est d’ailleurs en train de réfléchir à une étude en parallèle en Afrique.
Ces propos glaçants n'ont pas manqué de choquer, provoquant une vague d'indignations sur les réseaux sociaux.
Sur Twitter notamment, les réactions se sont rapidement enchaînées, condamnant ces propos racistes considérant l'Afrique comme le terrain de jeu de l'Europe et les Africains comme des Rats de laboratoire.
Réagissant à la polémique suscitée par cet extrait, l'Inserm a publié un communiqué dans lequel il dénonce «une vidéo tronquée», qui, sortie de son contexte, «fait l'objet d'interprétations erronées».
"Si je peux être provocateur", c'est comme ça que le professionnel de santé a entamé son intervention, avant de poursuivre " est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitements, pas de réanimation ? Un peu comme c’est fait d’ailleurs pour certaines études sur le sida. Chez les prostituées, on essaye des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées et qu’elles ne se protègent pas. »
Une suggestion que le directeur de recherche de l'Institut national de la Santé et de la Recherche médicale a approuvée disant : « Vous avez raison. On est d’ailleurs en train de réfléchir à une étude en parallèle en Afrique.
Ces propos glaçants n'ont pas manqué de choquer, provoquant une vague d'indignations sur les réseaux sociaux.
Sur Twitter notamment, les réactions se sont rapidement enchaînées, condamnant ces propos racistes considérant l'Afrique comme le terrain de jeu de l'Europe et les Africains comme des Rats de laboratoire.
Réagissant à la polémique suscitée par cet extrait, l'Inserm a publié un communiqué dans lequel il dénonce «une vidéo tronquée», qui, sortie de son contexte, «fait l'objet d'interprétations erronées».
#FakeNews Une vidéo tronquée, tirée d’1 interview sur @LCI d’1 de nos chercheurs à propos de l’utilisation potentielle du vaccin #BCG contre le #COVID19 fait l’objet d’interprétations erronées sur les réseaux sociaux. Voici les bonnes explications. ⬇️⬇️ pic.twitter.com/3QRcLgOkso
— Inserm (@Inserm) April 2, 2020
Farah Mokrani
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