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- Tunisie
- 05/01/2016 à 18:57
Réouverture de l'unité de séchage du lait de Mornaguia

L'unité de séchage du lait de Mornaguia reprendra son activité, demain mercredi, avec une production mensuelle de 4 millions de litres, a annoncé Saad Seddik, ministre de l'agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.
Il a déclaré mardi, à l'Agence TAP, à l'ARP, que l'Etat va acheter près de 10 millions de litres de lait (3 millions de litres par mois, en moyenne), précisant que 7,5 millions de litres ont été jusqu'à présent, acquis.
Plusieurs autres décisions ont été prises hier, lors d'une séance de travail tenue au siège du ministère de l'Agriculture, a-t-il fait savoir.
Il s'agit de l'accélération du rythme d'exportation du lait et de la prospection de nouveaux marchés, tout en interdisant l'importation du lait séché.
Le ministre a, encore, démenti tout ajustement des prix du lait, tant au niveau des centrales laitières que des centres de collecte et des producteurs.
Pour Noureddine Agrebi, directeur général des industries alimentaires, au ministère de l'Industrie, de l'Energie et des Mines,c'est une solution définitive pour la gestion de l'excédent de la production de lait frais, surtout pendant la période de haute lactation où les centrales laitières réceptionnent journellement, 2,2 millions de litres de lait.
Actuellement, les centrales laitières disposent d'un stock de 52 millions de litres de lait qui n'a pu être écoulé sur le marché local, à cause de la saturation des grandes surfaces et la dégradation du pouvoir d'achat des citoyens.
Avec ce stock inchangé, les centrales laitières ne pouvaient pas réceptionner de lait frais au-delà de leurs capacités, ce qui a provoqué, d'ailleurs, la colère des éleveurs et des collecteurs du lait, a t-il ajouté.
A rappeler que les producteurs et collecteurs de lait dans plusieurs gouvernorats, notamment à Jendouba et Sidi Bouzid, avaient déversé sur la voie publique des quantités de lait pour avertir le gouvernement sur l'augmentation alarmante du stock de lait qui a dépassé, jusqu'au mois de décembre dernier, 52 millions de litres.
Le ministère de l'Industrie envisage d'autres solutions à ce problème conjoncturel.
Il s'agit de mener une campagne lait à l'école, qui consiste à distribuer 10 millions de litres de lait dans les écoles et la même quantité aux familles nécessiteuses, pour alléger la pression sur les centrales laitières.
Les professionnels, eux, devraient jouer sur la qualité du produit à long terme et renforcer les capacités analytiques des centres de collecte.
L'Etat est, aussi, appelé à aider les éleveurs à installer le froid à la ferme, en les dotant de moyens de réfrigération pour pouvoir préserver la bonne qualité du lait frais et le transporter dans de bonnes conditions vers les centrales laitières.
Pour Kamel Rjeibi, directeur du Groupement Interprofessionnel des Viandes rouges et du lait (GIVLAIT), la profession doit travailler en concertation avec le gouvernement, pour apaiser la tension et trouver des solutions radicales aux problèmes qu'endure la filière laitière.
Et d'ajouter après une série de réunions entre les départements de l'agriculture, de l'Industrie, du commerce et la profession, nous avons réussi à mettre en œuvre des orientations stratégiques susceptibles de mieux servir la filière dans l'avenir.
Le séchage local reste la solution la plus adéquate à la gestion de l'excédent de lait, si ce mécanisme régulateur fonctionne normalement, le problème sera résolu, a-t-il dit en substance.
Plusieurs autres décisions ont été prises hier, lors d'une séance de travail tenue au siège du ministère de l'Agriculture, a-t-il fait savoir.
Il s'agit de l'accélération du rythme d'exportation du lait et de la prospection de nouveaux marchés, tout en interdisant l'importation du lait séché.
Le ministre a, encore, démenti tout ajustement des prix du lait, tant au niveau des centrales laitières que des centres de collecte et des producteurs.
Pour Noureddine Agrebi, directeur général des industries alimentaires, au ministère de l'Industrie, de l'Energie et des Mines,c'est une solution définitive pour la gestion de l'excédent de la production de lait frais, surtout pendant la période de haute lactation où les centrales laitières réceptionnent journellement, 2,2 millions de litres de lait.
Actuellement, les centrales laitières disposent d'un stock de 52 millions de litres de lait qui n'a pu être écoulé sur le marché local, à cause de la saturation des grandes surfaces et la dégradation du pouvoir d'achat des citoyens.
Avec ce stock inchangé, les centrales laitières ne pouvaient pas réceptionner de lait frais au-delà de leurs capacités, ce qui a provoqué, d'ailleurs, la colère des éleveurs et des collecteurs du lait, a t-il ajouté.
A rappeler que les producteurs et collecteurs de lait dans plusieurs gouvernorats, notamment à Jendouba et Sidi Bouzid, avaient déversé sur la voie publique des quantités de lait pour avertir le gouvernement sur l'augmentation alarmante du stock de lait qui a dépassé, jusqu'au mois de décembre dernier, 52 millions de litres.
Le ministère de l'Industrie envisage d'autres solutions à ce problème conjoncturel.
Il s'agit de mener une campagne lait à l'école, qui consiste à distribuer 10 millions de litres de lait dans les écoles et la même quantité aux familles nécessiteuses, pour alléger la pression sur les centrales laitières.
Les professionnels, eux, devraient jouer sur la qualité du produit à long terme et renforcer les capacités analytiques des centres de collecte.
L'Etat est, aussi, appelé à aider les éleveurs à installer le froid à la ferme, en les dotant de moyens de réfrigération pour pouvoir préserver la bonne qualité du lait frais et le transporter dans de bonnes conditions vers les centrales laitières.
Pour Kamel Rjeibi, directeur du Groupement Interprofessionnel des Viandes rouges et du lait (GIVLAIT), la profession doit travailler en concertation avec le gouvernement, pour apaiser la tension et trouver des solutions radicales aux problèmes qu'endure la filière laitière.
Et d'ajouter après une série de réunions entre les départements de l'agriculture, de l'Industrie, du commerce et la profession, nous avons réussi à mettre en œuvre des orientations stratégiques susceptibles de mieux servir la filière dans l'avenir.
Le séchage local reste la solution la plus adéquate à la gestion de l'excédent de lait, si ce mécanisme régulateur fonctionne normalement, le problème sera résolu, a-t-il dit en substance.
TAP
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