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  • 13/01/2014 à 18:49

Révolution 3 ans après : Un nouveau départ, de nouvelles ambitions

Révolution 3 ans après : Un nouveau départ, de nouvelles ambitions

3 ans déjà après la révolution tunisienne. Une révolution qui a permis certes de dégager un dictateur mais a laissé à sa place une situation économique fragilisée, un contexte politique tendu et une situation sécuritaire assez vulnérables. 

Les échecs de la période post-révolutionnaire se sont accumulés, principalement durant la dernière année. En effet, la Tunisie a connu pour la première fois des assassinats politiques qui ont couté la vie à Mohamed Brahmi et Chokri Belaid, deux de ses militants les plus connus. Cependant, l’élite politique s’est vite ressaisie, redonnant l’espoir au tunisiens grâce à la nomination du chef du nouveau gouvernement. Hormis l’achèvement imminent du projet de la nouvelle constitution, le plus important signe d’espoir demeure la constitution d’un nouveau gouvernement, émanant d’un consensus entre les différentes parties prenantes en Tunisie.

 

En effet, Mehdi Jomâa, nouveau chef du gouvernement, a été élu après de longues tractations s’inscrivant dans le cadre du dialogue national, modéré par un quartet composé de l’Union générale tunisienne des travailleurs ( UGTT), de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) , la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), ainsi que l’Ordre national des avocats de Tunisie (ONAT).

 

Résultats des courses, une feuille de route a été fixée, déterminant les conditions du choix du nouveau chef du gouvernement et de ses ministres, et fixant la date du départ de l’ancien gouvernement, celui d’Ali Laârayedh.

 

Un gouvernement de technocrates qui sera chargé principalement de 3 dossiers, à savoir le rétablissement de la sécurité, l’organisation des prochaines élections et le redressement économique. Une mission difficile surtout en sachant que la période allouée à ce gouvernement pour parvenir à des résultats concrets est très courte.

 

L’espoir reste cependant permis, puisque cette nouvelle étape, a redonné le souffle aux tunisiens, qui, après de nombreuses protestations dans différentes régions du pays, ont pu retrouver leur calme suite à la démission du gouvernement d’Ali Laârayedh.

 

La bourse de Tunis a elle aussi retrouvé son rythme transactionnel habituel, après l’annonce de la démission de l’ancien gouvernement. Des signes qui ne trompent guère et qui redonnent l’espoir à une Tunisie meilleure.

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