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- 17/03/2017 à 14:22
Santé : La cachette du virus du sida enfin détectée
Une équipe de chercheurs français a réussi, pour la première fois, à localiser les cellules dormantes du virus du VIH.
Les thérapies actuellement diponibles ne permettent pas de détruire totalement le virus, celui-ci peut se cacher pendant plusieurs dizaines d'années dans des cellules de l'organisme "dormantes" et échapper ainsi à la réponse immunitaire et aux traitements.
La découverte de l'équipe est donc une avancée majeure dans la bataille des chercheurs contre le sida.
Leur découverte, fruit de cinq années de travail, a été dévoilée mercredi dans la prestigieuse revue Nature.
Elle est issue d’une collaboration entre le CNRS, l’Université de Montpellier, l’Inserm, l’Institut Pasteur, l’hôpital Henri-Mondor AP-HP de Créteil, l’hôpital Gui de Chauliac (CHU de Montpellier) et le VRI (Institut de recherche vaccinale).
«Nous savions que ces cellules réservoirs existaient et qu’il y en avait une sur un million. Ce sont des cellules du système immunitaire, les lymphocytes T CD4. Par contre, nous étions incapables de les identifier, expliquent Benjamin Descours et Gaël Petitjean, coauteurs de l’étude. Désormais, nous connaissons un marqueur, et plus précisément une protéine exprimée à la surface de ces cellules dormantes infectées, la protéine CD32.»
Partant de l’hypothèse que le VIH pourrait laisser une empreinte à la surface de sa cellule hôte, les chercheurs de l’Institut de génétique humaine (CNRS-Université de Montpellier) ont tout d’abord travaillé sur un modèle in vitro particulier qu’ils ont mis au point dès 2010.
L'hypothèse a été confirmée par la suite avec des prélèvements de sang de 12 patients.
Reste à comprendre le fonctionnement exact de cette protéine et si son déplacement diffère selon l'endroit du corps ou selon le sexe du patient et son groupe ethnique.
«À long terme, cette découverte devrait déboucher sur des stratégies thérapeutiques visant à éliminer le virus latent de l’organisme, affirme le Pr Benkirane. Mais la priorité est de comprendre comment fonctionnent ces réservoirs viraux»
La découverte de l'équipe est donc une avancée majeure dans la bataille des chercheurs contre le sida.
Leur découverte, fruit de cinq années de travail, a été dévoilée mercredi dans la prestigieuse revue Nature.
Elle est issue d’une collaboration entre le CNRS, l’Université de Montpellier, l’Inserm, l’Institut Pasteur, l’hôpital Henri-Mondor AP-HP de Créteil, l’hôpital Gui de Chauliac (CHU de Montpellier) et le VRI (Institut de recherche vaccinale).
«Nous savions que ces cellules réservoirs existaient et qu’il y en avait une sur un million. Ce sont des cellules du système immunitaire, les lymphocytes T CD4. Par contre, nous étions incapables de les identifier, expliquent Benjamin Descours et Gaël Petitjean, coauteurs de l’étude. Désormais, nous connaissons un marqueur, et plus précisément une protéine exprimée à la surface de ces cellules dormantes infectées, la protéine CD32.»
Partant de l’hypothèse que le VIH pourrait laisser une empreinte à la surface de sa cellule hôte, les chercheurs de l’Institut de génétique humaine (CNRS-Université de Montpellier) ont tout d’abord travaillé sur un modèle in vitro particulier qu’ils ont mis au point dès 2010.
L'hypothèse a été confirmée par la suite avec des prélèvements de sang de 12 patients.
Reste à comprendre le fonctionnement exact de cette protéine et si son déplacement diffère selon l'endroit du corps ou selon le sexe du patient et son groupe ethnique.
«À long terme, cette découverte devrait déboucher sur des stratégies thérapeutiques visant à éliminer le virus latent de l’organisme, affirme le Pr Benkirane. Mais la priorité est de comprendre comment fonctionnent ces réservoirs viraux»
Découverte d'un marqueur du réservoir du VIH : une nouvelle piste pour éliminer le virus https://t.co/Sjl3UMiCdP pic.twitter.com/Y5eWVtBmfh
— CNRS (@CNRS) 16 mars 2017
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