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  • 16/01/2018 à 13:06

Startup Story : e-Santé, terrain plein d’opportunités mais peu exploré par les startups tunisiennes

Startup Story : e-Santé, terrain plein d’opportunités mais peu exploré par les startups tunisiennes
Le numérique au service du bien-être des personnes.
C’est ainsi que l’on définit la e-Santé. Aujourd’hui en pleine croissance, ce domaine est régi par une innovation qui se décline de différentes façons et à une vitesse fulgurante. Pour en savoir davantage sur l’évolution de la e-Santé en Tunisie, le dernier épisode de Startup Story by IntilaQ a invité Amir Chater, médecin dentiste et président de l’observatoire tunisien de la santé, ainsi que Belhassen Hamada, résident en pédiatrie et e-health Enthusiast.
Belhassen Hamada est d’abord revenu sur la définition de la e-Santé. Il a expliqué dans ce sens que la e-Santé existe depuis le 19ème siècle et précisément 1895 année de naissance de la radiologie. Ensuite, avec l’évolution des nouvelles technologies, la e-Santé s’est décliné sous plusieurs formats, notamment avec le développement d’applications, d’objets connectés ou logiciels dont certains sont dédiés aux professionnels de la santé et d’autres aux patients. Le dossier patient informatisé est d’ailleurs l’une des manifestations de la e-Santé.
Les objets connectés dédiés aux patients souffrant de maladies chroniques représentent aujourd’hui l’une des tendances majeures de la e-Santé. En appuyant le patient dans le suivi de son état de santé – mesure de pouls, de tention artérielle, ou encore de taux de glycémie – ce dernier peut mieux adhérer à son traitement, selon Belhassen Hamada.
Tout comme les objets connectés ou les applications e-health, le e-patient est une manifestation de ce fabuleux mariage entre la technologie et la santé. Amir Chater, médecin dentiste et président de l’observatoire tunisien de la santé, a affirmé, à ce propos, que 92% de ses patients arrivent en consultation après avoir effectué des recherches sur Google. “Il existe différentes sortes de e-patient aujourd’hui. Certains viennent après avoir questionner Google et consulter les deux premiers résultats de recherche. D’autres, que je désigne comme vrais e-patients prennent le soin de faire des recherches approfondies, d’aller sur des forums. La troisième catégorie est celle dont je me réjouis le moins. Il s’agit de ceux qui se permettent de prendre des médicaments ou de faire des cocktails après une recherche sur internet”, a expliqué Amir Chater.




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