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  • 23/01/2014 à 09:31

Tunisie : Les entreprises françaises insatisfaites et pessimistes

Tunisie : Les entreprises françaises insatisfaites et pessimistes

La Tunisie compte, selon les récentes statistiques, environ 1269 entreprises françaises ou à participation française employant plus de 122 000 personnes.

Ces entreprises semblent être pessimistes quant aux perspectives économiques de l’année 2014. Elles se déclarent également insatisfaites des principaux services publics (routes, internet, administrations) et ce malgré l’évolution positive de leurs chiffres d’affaires.
C’est le résultat du sondage réalisé par la chambre tuniso-française de commerce et d’industrie (CTFCI), publié le 22 janvier 2014.

Ce sondage a été effectué auprès de 116 entreprises affiliées, dont la plupart opèrent dans les secteurs de l'industrie et les services.
«Pour la majorité des entreprises, les perspectives 2014 demeurent floues et incertaines. 44% partagent un sentiment de pessimisme et sont préoccupées par le blocage de la situation politique et le manque de visibilité ».

Près de la moitié des entreprises sondées ne compte pas réaliser de nouveaux investissements en Tunisie, au regard de la persistance du flou et des risques sécuritaires, selon ce sondage. Le reste des entreprises envisagent de nouveaux investissements afin d'anticiper une éventuelle reprise de l'activité économique.

Les entreprises françaises espèrent avoir une meilleure visibilité afin de restaurer la confiance et soutenir l'activité économique et l'investissement, d’après le sondage.

Par ailleurs, 55% des entreprises se déclarent insatisfaites de la qualité de l'accueil et du professionnalisme des agents de l'administration.

En ce qui concerne les conditions d'accès aux crédits bancaires, 72,5% des entreprises sondées considèrent que l'accès aux crédits bancaires est difficile, voire même, ardu et 71,5% des dirigeants d'entreprise invoquent une qualité d'accueil déplorable et un accompagnement défaillant.

S’agissant de l'infrastructure, les chefs d'entreprise ont été unanimes à mentionner la dégradation de la qualité des liaisons téléphoniques et des services Internet.

D’autre part, 87% des entreprises sondées ont jugé inquiétantes la dégradation continue de l'état des routes, l'absence d'actions d'entretien et la persistance du laisser aller dans ce domaine.

Toutefois, malgré cette conjoncture difficile, 53,5% des entreprises interrogées ont connu une évolution de leur chiffre d'affaires et 60,5% d'entre elles ont ou bien augmenté ou maintenu leur personnel.

Cependant, 38% ont choisi de réduire le nombre de leurs employés.

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