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- 03/02/2022 à 13:47
Turquie : L'inflation bondit à 48,7% en janvier

La hausse des prix à la consommation en Turquie a atteint 48,69% sur un an en janvier, un chiffre au plus haut depuis avril 2002, dû à l'effondrement de la livre turque en 2021, selon les chiffres officiels publiés jeudi 3 février. En décembre, la hausse des prix à la consommation avait atteint 36,08% en glissement annuel.
L'inflation est devenue un sujet brûlant en Turquie, à moins de dix-huit mois de l'élection présidentielle.
L'opposition et certains économistes turcs et étrangers accusent l'Office national des statistiques (Tüik) de sous-estimer de plus de moitié son ampleur.
Le président Recep Tayyip Erdoğan, à qui l'on reproche d'avoir encouragé la hausse des prix en poussant la Banque centrale turque à abaisser presque systématiquement ses taux d'intérêt ces derniers mois, a promis en janvier de "ramener l'inflation à un chiffre le plus vite possible".
A rebours des théories économiques classiques, le président turc estime que les taux d'intérêt élevés favorisent l'inflation. Pour justifier sa politique de "taux bas", il a avancé à plusieurs reprises les préceptes de l'islam, qui interdit l'usure.
Les Turcs vont devoir "porter le fardeau" de l'inflation encore "quelque temps", a prévenu lundi le chef de l'Etat, affirmant toutefois qu'"avec l'aide de Dieu, nous sommes entrés dans une période où chaque mois sera meilleur que le précédent".
L'opposition et certains économistes turcs et étrangers accusent l'Office national des statistiques (Tüik) de sous-estimer de plus de moitié son ampleur.
Le président Recep Tayyip Erdoğan, à qui l'on reproche d'avoir encouragé la hausse des prix en poussant la Banque centrale turque à abaisser presque systématiquement ses taux d'intérêt ces derniers mois, a promis en janvier de "ramener l'inflation à un chiffre le plus vite possible".
A rebours des théories économiques classiques, le président turc estime que les taux d'intérêt élevés favorisent l'inflation. Pour justifier sa politique de "taux bas", il a avancé à plusieurs reprises les préceptes de l'islam, qui interdit l'usure.
Les Turcs vont devoir "porter le fardeau" de l'inflation encore "quelque temps", a prévenu lundi le chef de l'Etat, affirmant toutefois qu'"avec l'aide de Dieu, nous sommes entrés dans une période où chaque mois sera meilleur que le précédent".
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