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  • 10/07/2017 à 14:23

Une île, interdite aux femmes, fait son entrée au patrimoine mondial de l’humanité

Une île, interdite aux femmes, fait son entrée au patrimoine mondial de l’humanité
L’île japonaise d’Okinoshima a été inscrite, dimanche sur la liste des sites culturels les plus précieux de la planète, par le comité du Patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco. 
Réuni dimanche 9 juillet 2017 à Cracovie, le comité de l’agence de l’ONU, a estimé que ce lieu représente une "valeur universelle exceptionnelle" pour l’humanité, bien qu’elle soit interdite aux femmes.
L'île Okinoshima est connue depuis des siècles comme étant un lieu sacré de la culture shintoïste : un ensemble de croyances vénérant la nature, datant de l’histoire ancienne du Japon.
Les prières qui y sont effectuées, servent notamment à protéger les navires japonais faisant le voyage sur la route de la soie. Selon l’Unesco cette particularité fait que Okinoshima est le lieu d’un riche échange interculturel avec les autres pays asiatiques, rapporte le site Ouest-France.
L’île n’est habitée que par un homme, un moine shintoïste, qui ne reçoit des visiteurs qu’une seule fois par an, le 27 mai. Le nombre de visiteur est limité à 200 hommes préalablement sélectionnés. Avant de fouler le sol de l’île, ils doivent s’adonner à des ablutions dans la mer.
Certains se sont interrogés sur l’interdiction faites aux femmes de se rendre sur l’île, une discrimination qui semble contraire à la définition d’un patrimoine « universel ». Mais la directrice du centre du Patrimoine mondial, Mechtild Rössler, a répondu qu’un précédent existe, celui du mont Athos en Grèce.
Agences
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